Je suis un asticot, même pas une mouche. Je rêve d’être une mouche. Je me débats, me tortille, rampe. Il me manque des ailes.
Une mère de famille isolée croise le chemin d’une ancienne carmélite. Entre elles s’installe une complicité, une compréhension intime. Ensemble, elles découvrent la place fondamentale de la culpabilité, de la souffrance et de l’enfermement dans leur vie.
Contemplation, extase. Sybille me comprend. Le choix de sa prison, c’était le choix de cette liberté-là, aussi absurde que cela puisse paraître. Au Carmel, sa tâche presque unique, son devoir, c’est la prière. Quelle liberté, n’est-ce pas ?