Nous sommes tous des faits divers.
Tous. Victimes ou coupables de ces gestes anodins sur lesquels le destin bascule. De ce hasard de grain de sable qui nous ensevelit ou nous ressuscite.
À travers ces quatre nouvelles, portées à la scène par Michel Poncelet et Bernard Francq, voici quatre portraits qui nous ressemblent peut-être : un enfant qui ne vit qu’au son de Bach ; un collectionneur prêt au pire pour assouvir sa vengeance ; un inspecteur à la retraite confronté au meurtrier parfait ; un messie clochard qui visite un cercle juif laïc.
Des faits divers ? Peut-être. De ceux dont on tisse l’humanité.